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Le Taï Ji Quan est un art martial interne chinois. Son principal précepte est l’intention et non l’effort.
Le Taï Ji Quan est un enchaînement de mouvements exécutés de façon lente et circulaire. Il améliore la circulation de l’énergie. Le Qi circule harmonieusement en corrélation avec l’esprit et le corps.
Son côté énergétique va jouer un rôle sur le métabolisme (bien-être, santé) avec le travail du souffle, de la respiration.

    La détente, la décontraction, la relaxation, est la base de tout travail du Taï Chi Chuan. Il tend à débarrasser les tensions du corps et permettre ainsi un relâchement progressif permettant à l’énergie naturelle de circuler plus librement.

Pour pouvoir progresser vite, il suffit d’aller lentement !!! C’est ce principe de lenteur qui permet d’appréhender les subtilités d’un mouvement. La lenteur des gestes nous permet de prendre conscience des déséquilibres et des tensions, qui sont plus ou moins masqués lors de mouvements rapides. La vitesse donne l’illusion de l’équilibre. On prend alors conscience du problème sans pour autant essayer de le résoudre…on ne progresse pas. La vitesse cache aussi les tensions en les compensant par d’autres tensions… et si nous prenons le temps d’exercer lentement jusqu’à ce que le corps trouve de lui-même le positionnement juste, il nous est facile, par la suite d’augmenter la vitesse.

« Avant d’apprendre à courir, on apprend à marcher »

    Le pratiquant de Taï Chi recherche une cohésion entre le haut du corps léger et fluide, et le bas du corps fort et profondément ancré au sol. La souplesse et la fluidité des mouvements du haut du corps ne peuvent se concevoir sans de solides bases que sont les jambes.

    L’enracinement n’est pas seulement lié à la terre. on peut aussi sentir un ancrage au ciel, comme si le sommet de la tête était suspendu au ciel par un fil de soie. Le bassin fond vers la terre, la tête est attirée vers le ciel, de sorte à créer un étirement en douceur de la colonne vertébrale. La connexion des deux pôles terre et ciel nous permet de ressentir notre axe de vertical. Prendre le temps de ressentir cet enracinement développe une certaine présence : on est là et à l’écoute, réceptif aux signaux intérieurs et extérieurs.

    La répétition est la base de tout apprentissage. Cependant, la répétition seule ne suffit pas car elle finit par devenir mécanique. Par opposition, la conscience du mouvement permet de le remplir de sens, de le rendre plus vivant et donc évolutif. La combinaison de la répétition et de la conscience du mouvement fait que nous découvrons continuellement de nouveaux ajustements qui, mêmes infinies, enrichissent chacun de nos gestes. les mouvements deviennent alors de plus en plus agréables à exécuter.

    Dans un enchaînement de Taï Chi, la visualisation a son importance. En effet, imaginer un adversaire, nous permet de  donner une application plus juste au mouvement. L’imagination des échanges avec un partenaire implique que chaque geste soit guidé par une intention. Les transferts du poids du corps, les phases d’absorption et d’explosion prennent alors tout leur sens. Il faut néanmoins garder l’esprit la constance de la fluidité et de la détente.

    L’une des qualités du pratiquant de Taï Chi est la faculté d’observation. Cette faculté nous permet d’imiter et l’imitation est nécessaire dans un premier temps pour apprendre les mouvements. Au delà de l’imitation, nous devons nous approprier le mouvement, afin de le ressentir par nous-même. c’est ce qui nous amène à nous approprier le geste. Cette appropriation, qui grandit, au fur et à mesure du temps permet à chacun d’apprendre à s’adapter et à adapter le mouvement à son propre ressenti.

    Cependant, dans toute pratique, il nous arrive d’avoir l’impression de stagner et voir même de régresser. alors, s’opère en nous une remise en question des principes que l’on pensait assimilés. ce sont en quelque sorte des pauses pour vérifier la solidité de nos bases avant de construire davantage. Ces phases de consolidation et d’évolution sont en correspondance avec les cycles de la nature, dans laquelle toute apogée est forcément suivie d’un déclin : c’est la loi du Yin et du Yang.

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    Ce que l’on peut rajouter sur le Taï Chi, c’est qu’il  développe la mémoire par l’apprentissage d’enchaînements, la souplesse, la fluidité, l’enracinement, le souffle … et est un excellent moyen de se connaitre.
En pratiquant le Qi Gong et le Taï Ji Quan régulièrement, la médecine énergétique chinoise reconnaît que le Qi (énergie) circule plus librement et plus abondamment.
Le Qi Gong et le Taï Chi Quan sont accessible à tous et ne nécessite aucune capacité physique particulière.

C’est un art martial, une technique de santé et un art de vivre.

Je vous invite à découvrir ces arts énergétiques dans le lien  « partenaires »